samedi 30 mars 2013

Il pleut sur St Barth

Vendredi 29 mars Gustavia Capital de St Barthélémy 15 miles au sud de St Martin.
Belle traversée, vent au bon plein, 7 knts de moyenne, on sent Meijoceane heureuse de retrouver des allures clémentes et par conséquence l'équipage est tout sourire.
On pose notre ancre en compagnie de plusieurs dizaines de bateaux. L'endroit n'est pas exactement un site vierge.
Au fond du port de Gustavia du nom d'un souverain suédois à qui Louis XVI avait vendu l'ile on retrouve les superyatchs de la Bucket Cup, régate qui met en compétition des Classe J bateaux de l'americas'cup version vintage , certains que l'on avait deja vu à Virgin Corda.
La ville est coquette, propre, fleurie, les maisonnettes basses jaune citron, roses, bleues azur, oranges ou vert pistache, les balcons peints en blanc, toutes ces couleurs donnent aux petites rues un air de village de poupées. Derrière de hautes collines à la végétation sèche protègent la capitale des fureurs cycloniques.
Les commerces sont fermés pour cause de Vendredi Saint. Même les luxueuses enseignes Rollex and Co respectent les traditions religieuses... seulement pendant l'heure de la sieste. faute de trouver une épicerie et une boulangerie ouvertes , on décide de faire notre avitaillement le lendemain.
Samedi 30 Mars , il pleut sur la jet'set. On s'est réveillé ce matin avec des bonnes bourrasques de vents et après quelques grains tropicaux un bon crachin breton s'est installé...pour toute la journée?
On hésite à traverser la baie en dinghy car en plus de la pluie qui n'arrête pas de tomber on est certain d'être copieusement arrosé par le clapot. Par ces temps humides, être à l'ancre et se déplacer en annexe c'est un peu la double peine, on est douché par en haut et trempé par en bas, on arrive à destination mouillé jusqu'au os., et quelque fois il faut même écoper car les annexes se transforment rapidement en baignoires.
Nous on attend que les grains cessent, alors on lit, on écrit, on scrute le ciel et on rêvasse à nos amours passés, présents et à venir.

Tintamarre / ST Martin 28 mars 2013

Nous avons passé une bonne nuit à l'ancre à l'Anse Marcel, côte nord de St Martin, en face du Radisson Blu. Cette anse profonde, cachée, bien protégée des Esterlies, les vents d'Est et de la houle, encadrée de hauts mornes ( nom des collines dans les Antilles ) abrite un ensemble hôtelier haut de gamme avec en prime une marina toute moderne. Le tout est de bon gout, fleuri, et soigné.
Au petit matin nous levons l'ancre en direction de l'ile de Tintamarre à quelques miles de St Martin. Cecile est à la barre, seule, le reste de l'équipage revasse. De loin Nous repérons des bouées libres mises en place par le Parc Naturel. Des tortues nagent en surface et la transparence de l'eau nous aide à les suivre dans leur apnée.
Equipés de masques, tubas et palmes nous rejoignons la très belle plage de sables dorés de Tintamarre. Matinée de snorkeling entre coraux et rochers
Jacky essaie de jouer avec les tortues mais se garde de les accompagner dans leurs plongeons. Il les guette, les suit, attend leurs remontées pour respirer et tente de les suivre à la nage. Les tortues ont l'œil noir , elles s'interrogent sur les intention de l'intrus.
Sur le pont de Meijoceane nous observons le manège.
Au depart nous avions pensé nous mettre dans la soirée, à l'ancre à St Barth mais la douceur de Tintamarre nous a fait changer de plan. On décide de passer la nuit avec nos étranges amies carapaçonnées.
St Barth sera pour demain.






lundi 25 mars 2013

Traversée vers Saint Martin. 23 mars

Quitter les Iles vierges nous pèse un peu tant la navigation y est plaisante et les iles attachantes mais météo et calendrier nous poussent à partir vers St Martin 80 mn et.....toujours à l'est donc toujours vent de face!
le départ est prévu à 3 heures du matin mais la lune qui était commandée nous fait faux bond, alors nous levons l'ancre en slalomant entre des voiliers et yachts un plus impressionnant que l'autre et en faisant en sorte de ne toucher personne!
Meijoceane sort doucement du Gorda sound à Virgin Gorda . le moteur tourne et nous hissons également les voiles. ce sera ainsi jusqu'à St Martin 15 heures plus tard. la traversée se passe bien malgré une mer hachée qui rend malade une partie de l'équipage...Devinez laquelle!
pour entrer dans la baie du Marigot il faut passer sous un pont ouvrant. La dernière ouverture est à 17h30 alors nous sollicitons notre moteur pour ne pas rater ce passage ....Le responsable du pont nous dit sur la VHF qu'il ne pourra pas nous attendre bien longtemps mais ouf nous passons avec encore la grand voile hissée et le pont se referme sur notre arrière!
nous sommes en terre française, les communications avec la VHF sont beaucoup plus faciles....la visite sera pour demain dimanche....

dimanche 24 mars 2013

Gorda Sound BVI Regate 22 mars 13

Le plan d'eau entre les iles est parfait pour la voile. Il y a du vent mais pas trop. La mer ressemble à un lac. La houle de l'océan arrive difficilement à franchir tous les écueils.
Au loin de grandes voiles, beaucoup plus grandes que celles des bateaux que nous voyons habituellement, grises peut etre en kevlar , elles brillent, miroitent au soleil, se suivent, comme pour une régate. Le spectacle et grandiose. Les embarcation se rapprochent. Ce sont des voiliers d'exceptions. 40 mètres peut être davantage, ce genre de bateau font la plupart du temps les unes des magazines. Parfois on peut en apercevoir un ou deux dans les ports comme Antibes, Newport, ou fort Lauderdale. Mais les voir en course c'est plus rare. c'est un tres beau spectacle.
Le lendemain matin en arrivant à la hauteur de la passe du Gorda Sound les revoilà. 10, 15, 20 ils manoeuvrent, virent de bords, s'observent , c'est le départ de la régate. Notre route se dirige vers un magnifique bateau tout gris ultra moderne, il est tout proche, son mat en comparaison de celui de Meijoceane qui fait 18 m doit faire une trentaine de m, ses voiles immenses. Sur le pont l'équipage peut être une vingtaine de personne s'active et prépare un virement de bord. Tout en douceur le génois faseye puis repris sur l'autre bord il se gonfle sous l'effet de la brise, le bateau a changé de cap, il accelere et repart vers la ligne de départ.
Nous aussi on effectue notre virement de bord.... moins élégamment... Notre foc pendant quelques secondes bat durement, on reprend l'écoute et un autre cap. Nos routes se séparent car on ne s'est pas inscrit à la course.
Le soir, en dinghy on rejoint le ponton des superyatchs. On déambule ébahis à travers des bateaux tous plus beaux les uns que les autres, luxueux, majestueux, immenses, mais on ne manque pas de s' interroger sur leurs ports d'attache : George Town Cayman Island.....
Y aurait-il encore des paradis fiscaux?
Le gorda Sound encore une baie d'exception, avec son plan d'eau , ses plages, ses cocotiers et ses resorts. L'endroit à l'avenir fera parler de lui , vu les capitaux investis.




jeudi 21 mars 2013

The baths 20 mars 13 Magique

Virgin Corda se trouve à une dizaine de miles à l'Est de Tortola. Nous avons quitté Road Town en milieu de matinée et en 2 bords d'une superbe navigation on s'est ancré dans la baie de Spanish Town.
A pieds nous avons rejoint les Baths. C'est un vaste chaos granitique qui découpe le littoral sur plusieurs kilomètres. Les blocs sont parfois imposants, certains font une vingtaine de mètres de haut, d'autres plus petits; entre eux des dédales, des couloirs, des cheminées, de petits bassins, des piscines naturelles, des jacuzzis couleur émeraude. Les vagues se brisent sur les rochers les plus en avant, et elles se glissent ensuite ralenties entre tous ces blocs. L'agitation de l'eau est permanente, malgré cela sa clarté est incroyable, sa température idéale. Entre des zones rocheuses se cachent des petites plages de sable blanc. notre plaisir de la baignade est augmenté par l'exploration de petits passages secrets, surprenants....
Jeudi 21 Nous retournons aux Baths mais cette fois avec Meijoceane. Des bouées permettent aux bateaux de mouiller à quelques encablures de la cote. L'approche se fait en dinghy. Des bouées spéciales leurs sont réservées, puis les derniers mètres se font à la nage. On a préparé les masques et les tubas pour on l'espère une journée pleine et entière.
Un seul regret ne pas être avec des enfants. L'endroit est fait pour eux.



lundi 18 mars 2013

Jost van dyke. 17 mars 2013

Au nord de Tortola, Jost van dyke, une des innombrables iles des Virgin Island. Volcanique et escarpée comme toutes les autres, sa cote Sud offre de très belles baies ou ilots pour poser son ancre.
De Road town les voiles sont sorties, un bon vent nous pousse par le travers d'abord et ensuite tourne au bon plein. De belles allures, l'équipage est tout souriant. Jacky est perfectionniste: le premier reglage ne suffit pas, il lui faut soigner les details.
L'ile de Sandy cay est notre premier mouillage après 15 miles nautiques. Sable blanc, mer émeraude, cocotiers quoi les caraibes. Baignades et marche complètent la journée.
Nous avons choisi la baie de little harbour comme mouillage pour la nuit. Une passe d'entree bordée de coraux et ensuite entourée de hautes collines, une belle baie bien abritée nous tend les bras. Nous posons l'ancre satisfait de notre choix.
A terre le Sidney's. Bar vaut le déplacement. Encore un bel endroit à conseiller . Sidneys ou sa soeur nous explique le fonctionnement du bar : vous ouvrez le congélateur vous vous servez, vous choisissez votre rhum, les jus de fruits qui vont avec, la glace, le blender et vous confectionnez vous même votre apéritif. Belle confiance.
Encore un endroit ou le crépuscule peut s'éterniser jusqu'au milieu de la nuit.
Quand on decouvre Lillte Harbour on n'a encore rien découvert de Jost van dyke, on décide le.lendemain d'aller à la voile à Great Harbour pour une très longue navigation de 3 miles nautiques, le ville principale de cette ile de 200 hbts.
Great Harbour encore une belle baie bordée d'une longue plage, encore de sable blanc et de cocotiers. Je vais arrêter de dire que la couleur de la mer varie du bleu turquoise au vert émeraude pour ne pas lasser le lecteur. A terre une allée sablonneuse serpente entre les échoppes et les cocotiers. Jaunes rouges vertes ou bleues les petites maisons basses égaillent le paysage. Des chants s'échappent de l'église méthodiste. Les cantiques sont en harmonie avec ces paysages. Ils sont beau et chargés d'émotions. Il n'y a pas de port à proprement parler, mais des pontons pour accoster. On est Dimanche et on a l'impression qu'ici aussi le temps s'est arrêté. Les dinghys vont et viennent, des dizaines de bateaux sont au mooring ( bouée d'amarrage ). On est pas tout seul mais cette compagnie ne nous pese pas. Nos voisins Boaters ne se plaignent pas de nous alors on ne se plaint pas d'eux.
Comme il nous reste encore plein d'ile à visiter on décide de lever l'ancre après une nuit rouleuse et bruyante à cause de cette bouée qui raggait les flancs de Meijoceane.
Lundi 18 mars
Au programme une navigation de 10 mn avec un arrêt dans la Francis Bay sur la cote Nord de St John USVI.
Un grain nous accueille, les vents se mettent à forcir, les 20 knts secouent le gréement, le foc bat, on décide de rentrer la toile. Quelques minutes plus tard un magnifique arc en ciel barre le ciel.
nous n'irons pas à terre car Beatrice et Jacky n'ont pas de visa d'entrée et nous avons dejà expérimenté le manque d'humour des Coasts guard US.....
Retour à Tortola sur la cote ouest de l'île à Soper's hole charmante baie où nous avons trouvé difficilement une bouée d'amarrage juste en face de la marina pour passer la nuit.....
Il est temps d'aller à terre...Toutes les demies heures un grain nous tombe dessus....on est sous les tropiques.

samedi 16 mars 2013

Tortola 14 mars 2013

Capital : Road town . Nous nous sommes mis à quai à la marina de Moorings une société de location de voiliers et de catamaran. Comme on est en pleine saison de nombreux bateaux sont sortis. Il restait une place pour nous et on a pu ainsi faire réparer le dinghy qui perdait de plus en plus son air.
Mais surtout c'était mieux pour accueillir Beatrice et Jacky nos amis de la Mure.
L'endroit est surprenant, il y a une activité débordante : nettoyage, vérification, réparation contrôle des voiles, des moteurs, des instruments, sans oublier les bouquets de fleurs et les cadeaux de bienvenus à mettre dans les carrés ...Les bateaux vont et viennent, les touristes qui ont réservé un voilier arrivent directement de l'aéroport, et il faut que tout soit prêt pour appareiller sans attendre.
Meijoceane fait un peu tâche parmi ces Beneteaux presque neufs. Mais elle ne nous fait pas honte car on l'aime même si parfois elle est caractérielle, capricieuse et têtue comme un âne, car elle ne comprend pas toujours ce que l'on lui demande .....mais peut être que le commandement n'est pas clair dans ses ordres???
Jacky est un marin expérimenté. Il va nous aider à gérer les navigations difficiles, à prendre de bonnes habitudes, à réparer...... et avec Beatrice à tester les punchs antillais!..
Notre programme : les iles, et la première que nous allons visiter est Jost Van Dyke, ensuite nous irons au gré du vent ã Norman , à Virgin Corda, à Peter island ....Nous n'avons pas l'ambition de faire toutes les plages de rêves mais quand même on ne se refusera pas le plaisir de faire quelques mouillages dans des plages cartes postales.
Sans oublier la météo que l'on commence à étudier pour une traversée sur Saint Martin dans une petite dizaine de jours.

Saint john USVI. 13 mars

Une journée terrienne des plus agréable
c'est bien connu les marins fréquentent les bars et y font des rencontres.......c'est ainsi que nous avons rencontrés Judi et John, un couple d'américains retraites qui vit quelques mois par an dans leur charmante maison de Coral Bay au dessus de notre mouillage...
ils aiment leur île et nous ont proposé de nous la faire découvrir. proposition aussitôt acceptée. grâce à eux nous avons pu parcourir l'île, visiter une ancienne plantation de canne à sucre bâtie par les danois au 18 eme siècle puis admirer la cote nord de St John où sont nichées de splendides baies avec des plages de rêves. quelques regrets de ne pas y avoir ancré mais le capitaine craignait la houle du nord qui soufflait à notre arrivée.
retour à la mi journée dans leur adorable maison pour un lunch des plus sympathique arrosé d'un bon verre de vin.
Le soir nous les avons invités au Skinny legs restaurant . A première vue l'endroit ne se remarquait pas, caché derrière des baraques et des petites échoppes au bout d'un dinghy docks branlant et au milieu d'une sorte de terrain vague encombré de voitures usagées.
Mais des les premiers pas dans ce dédale nous sommes happés par l'ambiance. Un public comme on les aime : babs, hippies d'une autre époque, locaux habitués mais aussi quelques touristes comme nous boaters ou non. Skinny legs c'est un peu Bagdad Café dans les caraibes, un endroit ou l'on dirait que le temps va moins vite qu'ailleurs.
On a été sous le charme de Judi et John et aussi de l'ile, de sa "capitale" Cruz bay de son autobus qui pour un dollar vous transporte d'un bout à l'autre de l'ile sur une route étroite sinueuse et parfois avec des pentes .... Quoi une ile montagneuse.
Seul bemol notre mouillage où un petit swell énervant nous a ballotés de tribord sur babord sans cesse et sans pitié.

mardi 12 mars 2013

St Thomas St John US VI lundi 11 mars 2013

A la pointe du jour 3 bateaux de croisières sont arrivés à Charlotte Amalie. La noria des taxis co commençait, les vendeurs de rolex vérifiaient les plis de leurs pantalons, et les vendeuses de bijoux contrôlaient les présentoirs. Une journée bien ordinaire à St Thomas.
À 8 heures nous levons l'ancre direction Cruz Bay la prinicipale ville de l'ile de St John située sur la cote ouest, face à St Thomas. Distance à parcourir 12 mn.
Belle navigation mer calme vent 10 12 knts sur tribord. Le passage entre les ilots de St James bay est un peu etroit, mal pavé, alors on s'est aidé du moteur pour se faufiler entre les écueils.
Cruz Bay :nous sommes entrés et glissé dans l'étroit chenal de ce petit port de rien du tout où accostent les ferrys et on en est vite ressortit car il n'y avait aucune place pour Meijoceane.
La baie suivant s'appelle Great Cruz bay là aussi on a tenté notre chance mais en dehors des bouées privées il n'y avait pas plus de place que précédemment.
Alors quoi faire d'autre sinon de continuer et tenter notre chance ailleurs. On choisit après avoir regardé les vents qui forcissaient de nous diriger vers la cote Sud de l'ile. Les voiles sont ressorties et le vents nous pousse. Meijoceane va bien parfois elle se permet quelques pointes de vitesse à 7 ou 8 knts.
Dans notre guide de navigation la Salt Pond bay est présentée comme un des plus beaux mouillage de St John. Alors direction Salt Pond. Le guide précise bien que c'est un mouillage sur bouée car on est dans un parc national. L'ancrage ???
On se glisse dans un étroit chenal entre Kitell point et les recifs coralliens qui occupent le milieux de la passe. Très vite on fait le point toutes les bouées sont prises et il ne reste que peu de place. Nous tentons notre chance et nous nous ancrons.
A peine avions nous mis les palmes, le masque et le tuba........qu'une embarcation du Parc arrive et le garde nous ordonne de déguerpir ce que nous faisons bien vite!!!
nous irons donc nous ancrer à Coral Bay une vaste baie au fond d'un chenal bien protegé .
c'est un endroit étrange , repaires de rastas et hippies. En prenant un verre dans un bar sympa, un couple d'américains cool nous proposent de nous faire découvrir "leur" île mercredi avec leur voiture....une proposition que nous ne refusons pas....

Charlotte Amalie St Thomas

La ville est installée comme dans un amphithéâtre au pied d'une colline haute de 400m qui la protège des vents du Nord et de l'Est. La vaste baie est divisée en 3 parties, chacune séparée par de iles, les mouillages innombrables. La protection est impeccable. Le front de mer est animé , car c'est le principale route du pays. Il y a beaucoup de trafic. Tous les propriétaires de voitures, souvent des gros ''suburb'' l'empruntent pour aller de l'est de l'ile à l'ouest et inversement. On y roule à gauche ce qui est étonnant car on est au Usa. Derrière ce front de mer, il y a Main street et dans ce qui devait être autrefois des entrepôts, sont installés une succession de galeries de luxe, Rolex, Cartier, Gucci, Bulgari, louis Vuiton et encore davantage de bijoutiers que Place de la Madeleine à Paris.
Chaque jours 3000 à 4000 touristes débarquent des grands cruisers qui accostent le matin. Ils vont de magasins détaxés en boutiques free taxe. Comme à l'escales précédentes les mêmes marques proposaient les meme produites de luxes, chacun à le loisirs faire son étude de prix. Pour les plus hésitants, ceux qui n'arrivent pas à choisir entre un saphir, une émeraude ou plus à la mode une Tanzanite, il y a toujours la possibilités de faire ses emplettes à bord car les mêmes enseignes y ont également pignon sur la galerie marchande.
A 5 heures le cruiser sonne un coup pour rappeler son monde à bord, à 5:30 il corne 2 coup, enfin à 18:00 ce sont les 3 coups qui annoncent le depart. Demain nos croisiéristes seront à St Martin ou au Cayman. Une chance ils retrouveront Rolex, Cartier, Gucci, Bulgari et louis Vuiton.
Les taxis co ralentissent, l'économie locale prend alors sa pause et se prepare à l'arrivée le lendemain matin des nouveaux magasineurs.

dimanche 10 mars 2013

Les rumeurs de l'atlantique

Une barrière de corail, des ilots, une ligne de brisants sur lesquelles la houle de l'ocean se brise l'atlantique est là, sur notre bâbord, mais on est bien abrité. On a quitté Fajardo et Puerto Rico à 7:00 Du matin, sans regret. L'automobile y règne sans partage sauf dans le vieux San Juan que nous avons pu visiter après avoir laissé Marianne, Aparna et Guillaume à l'aéroport.....
nous voilà à nouveau tous les deux seuls sur le bateau.....pour une navigation de 40 mn pour st Thomas dans les USVi. L'ile de Culebra à 18 mn se dessine au loin. Les voiles sont sorties, une faible houle nous accompagne, nous sommes contents, tout se passe bien. Au fur et à mesure que nous avançons le swell qui rentre à la faveur des passes se fait plus présent. Des longues vagues de 1,5à 2 m nous bercent gentiment.
Derriere Culebra que nous laissons sur notre nord la mer redevient calme et plate. Nous restons concentres car entre l'ile et St Thomas une navigation de 20 mn nous attend.
de les vagues annoncées nous faisaient redouter le pire mais nous avons eu droit seulement une très longue houle celle dont parlent les navigateurs qui traversent l'atlantique . Meijoceane grimpe les cretes sans efforts et redescend doucement dans les creux. Le mouvement est presque agreable. On respire, on se detend le moteur se tait, le silence s'installe, seule la musique du vent dans les voiles nous tient compagnie.
Belle navigation .
Sous le vent des ilots et de St Thomas la mer s' assagit le vent reste présent et même il forcit. En nous même nous pensons que nous avons bien fait de partir tôt car les prévisions n'étaient pas bonnes pour la fin d'après midi. Cela se confirme.
L'entrée à charlotte Amali la capitale de St Thomas est surprenante apres ces semaines de navigation plutot solitaire. Ici ce sont des dizaines de bateaux de voiliers de mega cruisers qui sont amarres. Nous slalomons entre ces bateaux pour nous trouver une petite place a l'abri du vent du nord. notre nouvelle ancre fait merveille et l'ancrage "prend" du premier coup.....14 heures une vraie belle premiere journee de navigation. L'equipage est satisfait!!!!!



jeudi 7 mars 2013

Marianne - impression -1er partie du voyage


Du 1er janvier au 7 mars 2013.....de la Jamaïque à Porto Rico,



Enfin, la remontée vers l'est est terminée,  un ouf de soulagement pour l'équipage de Meijoceane! Pour tout vous dire , le jeune sud africain, notre voisin de bateau à  l'une des marinas de Fajardo, a trouvé plus difficile de faire face à ce vent de l'est que de naviguer du Cap aux Etats Unis. Tous les navigateurs vous le diront,  c'est une navigation difficile, Christophe Colomb,  grand navigateur qui à maintes reprises, a sillonné cette région a mis 28 jours pour aller des cotes d'Haiti à Santo Domingo, et pour passer le Cap Beata.

Que d'apprentissages à assimiler!! Il y a tout d'abord, ces termes de navigation très précis, on ne dit pas une corde quand c'est une amarre! et puis il y a toutes ces techniques comme celle des noeuds. "Non Marianne ce n'est pas un cabestan, regarde...." Bon,  hisser  les voiles, sans se tromper d'écoute, sans se pincer les doigts, je devenais pas trop mauvaise. Tenir la barre et ne pas faire demi tour. Et  les déplacements, parlons en , descendre dans le dingy quand celui-ci valse sur l'eau, une bonne fois j'ai manqué mon coup et j'ai fait un gros splash.  Mais la navigation ce n'est pas seulement des techniques à maîtriser c'est aussi l'aventure et les découvertes . Pour l'aventure, Vincent le capitaine n'est pas mauvais, il réussit à nous faire grimper notre  taux d'adrénaline de quelques degrés mais comme tout bon navigateur, on arrive toujours à bon port et contents.  Pour les découvertes? être sur la mer pendant des heures avec comme seul repère le GPS  on finit par devenir impatients de voir au loin cette bande de terre qui se dessine et se rapproche lentement trop lentement. On  finit toujours par accoster et sauter sur le quai, c'est comme mettre les pieds sur une terre inconnue,  qu'allons nous trouver, une plage, des douches,  une épicerie ?  allons nous faire des rencontres intéressantes? **
Mais nous sommes loin de l'époque de Christophe Colomb qui n'avait ni carte, ni moteur, ni sondeur de profondeur, ni connaissances des zones de cyclones, juste la voile et le senti des vents et la couleur de l'eau  et si j'en parle c'est que j'ai pris plaisir à lire sur ses voyages, sur l'histoire de ses expéditions. Une histoire qui m'a permis d'imaginer ce que pouvait vivre pendant des mois et des mois, ces hommes sur la mer Océane. Comprendre l'histoire des Caraïbes en visitant la cité coloniale de Santo Domingo et penser à l'usurpation de ces terres  au nom de la chrétienté, aux  échanges, toi tu me donnes ton or moi je te donnes des grelots et pour finir les massacrer.

C'était  loin d'être la croisière où assise sur le pont à contempler la mer et ses poissons mais tout compte fait l'aventure en valait la peine pour tout ce que j'ai appris et pour ce voyage au rythme de la météo et des vents sans oublier pour  la mise en forme et la perte de poids!!!

Merci au capitaine Vincent pour sa patiente et merci à son second Cécile qui comprenait mes inquiétudes.

***À venir, nous avons l'idée d'écrire une page de blog,  juste sur les rencontres marquantes  et bien sûr y glisser quelques photos.

MARIANNE

mercredi 6 mars 2013

Fajardo. Puerto Rico. 4 au 10 mars 2013

Notre dernier post date de Ponce. Depuis nous avons fait un mouillage à Salinas après une navigation de 20 mn tranquille. Nous sommes repartis à 4 heures du matin, à la noirceur afin d'arriver à la mi-journée à Fajardo distance : 60 mn . Navigation sans problème : voile et moteur. Fait nouveau nous avons reçu des vents de Sud Est qui nous ont permis de gonfler nos voiles.
Une arrivée juste avant la pluie, une vrai belle pluie forte tout d'abord et par la suite un crachin breton tenace qui a fait monter le taux d'humidité à son maximum.
Fajardo 4 marinas remplies de cruisers pour la pêche. Nous sommes à SunBay marina et nous profitons de ces jours pour refaire nos approvisionnements.
Et aussi réparer... Le dinghy qui a une faiblesse et qui perd son air....faire un peu d'electricité ... magasiner chez les shipchandlers du quartier...quoi un peu comme d'hab

Hier soir nous avons eu Aparna et Guillaume pour le souper à bord . Le rhum coulait sans retenue dans nos gosiers. Les pêcheurs d'a coté nous avaient vendu un beau red snapper et quelques petits poissons. Le ceviche était fameux et les petits poissons préparés dans un court bouillon coco excellent, avaient beaucoup trop d'arêtes. Il semblerait que plus le poisson est petit, plus il y a d'arêtes. Nous avons eu beaucoup de plaisir à les retrouver. Nous les avions quittés à New York le 31 décembre, depuis le bedon d'Apparna a pris du volume....

Jeudi nous irons visiter l'intérieur de l'ile : le parc de El Yunkes. Vendredi direction San Juan et l'aéroport. Nous accompagnerons nos deux jeunes ainsi que Marianne qui fait un bref retour de 3 semaines à Montréal . Nous la retrouverons à Saint Martin début Avril en même temps que Christophe, notre neveu d'Edmonton.

samedi 2 mars 2013

Ça y est on est a Puerto Rico 1 mars 2013



8:00 ce matin Ponce Yatch Club
24 heures apres avoir decolé de notre mouillage de l'ile de Saona on est arrivé grâce à notre vaillant Yanmar
Retour sur des événements pleins.
On a quitté la marina de Casa De Campo RD à 11:00 avec notre despacho de la marine de guerra, la visite de l'immigration, des douanes, des anti drogues et après avoir laissé 50 $Us
Navigation plein vent de face , faible, mer belle, temperature ideale, destination : l'ile de Saona . Les puristes auraient fait la route à la voile, mais bon faire le triple du chemin ne nous tentait pas trop. On a hâte que ces nav "à planter des clous" dans les vagues se terminent pour retrouver du plaisir.
Plage de Saona 14:00 cadre de carte postale , mer émeraude, cocotiers, sable blanc, paillotes, et dans la baie, ancrée une trentaine d'embarcations ....gros catamarans, cruisers, barques, et autres dayboats chargés de centaine de touristes qui viennent pour quelques heures des "ressorts" de Bahiaybe, de Punta cana et autres Yuma beach,. Sur place tout est organisé, sans electricité, les transats sont en place, les bars ouverts, les repas preparés par des dominicains qui demeurent dans des cantonnements toute la semaine. Toute l'apres midi, la musique s'en donne à coeur joie, la bière coule à flot, la pinacolada est servie fraiche ( la glace comme toute l'intendance précèdent les touristes et arrivent en bateau chaque matin)
On s'est ancré là où il restait un peu de place. La houle du large alimentent en continu des trains de vagues qui se brisent sur la plage . Le mouillage est très rouleur, Meijoceane se balance d'un flanc sur l'autre. Le confort est moyen. On espère qu'en fin d'après midi lorsque la brise s'essoufflera le roulis diminuera...
Plus tard , On choisit de mettre le dinghy à l'eau, de profiter du départ des touristes pour découvrir la plage. Les vagues poussent l'annexe qui surf les rouleaux et se remplit d'eau. Une fois le rivage atteint le dinghy est trop lourd pour le hisser hors des brisants. Le voilà mal pris, en quelques seconde il est plein d'eau et nous sommes pas assez costaud pour le sortir de cet embarras. Heureusement qu'un jeune dominicain passait par là avec ses muscles. Grace à lui on s'en est sorti une première fois. Ballade, chaise longue, très belle fin d'après midi. Le retour au dinghy est par contre flippant, les vagues ont repris l'annexe, creuser en dessous et reremplit son bord tout est à refaire : vider , écoper, tirer.
De retour au bateau, le roulis est toujours là.
La nuit sera difficile... Elle le fut. Pendant un moment on s'est interrogé pour bouger et trouver un autre ancrage. La cote sud de l'ile de Saona ne presente que de larges baies bien ouvertes, protégées des Nordests et des Esterlies mais pas de la houle qui rentre, certe attenuée mais bien présente.
On savait que la traversée du Mona Passage entre la Republique Dominicaine et Puerto Rico avait mauvaise reputation . quoi dire d'autre sinon que ce fut une navigation voile et moteur dure avec une mer croisée, des vagues creuses nous arrivant tantôt du Nord Est tantôt plus à l'Est et un vent autour de 15 knts. Pendant 5 heures nous avons bien souffert, et pendant les 20 suivantes nous avons pris notre mal en patience. L'équipage peu vaillant retournait vite entre deux quarts s'allonger sur les banquettes du cockpit en rêvant à la terre ferme. Puerto Rico est apparu à l'horizon à la fin de la nuit, au petit jour nous avons longé la cote sud et à 8 heures du matin on s'ancrait dans le port de Ponce.
Les US Borders And Immigration quoi la douane américaine est penible, à Puerto Rico elle ne deroge pas à son image. À trois heures de l'âpres midi on avait notre cruising permit et on pouvait enfin nous détendre, heureux d'en avoir finit avec ses longs bords, vent dans le nez. Depuis la Jamaïque nous avons fait 600 miles nautiques soit plus d'un millier de kms presque jamais dans de bonnes conditions.
Soirée sur les pontons, température idéale, bière exquise, et musique calypso.
Les navigations qui s'annoncent à Partir de Ponce seront plus courtes entre 10 - 15 miles et 40 mn.
De quoi nous rendre le gout du voyage en bateau.