jeudi 10 janvier 2013

Sur un air de reggae

On quitte la marina Errol Flynn, le soleil se couche et le dinghy s\'en retourne teufteufuf vers Fragan notre bateau d\'accueil, intrigués plus on s\'approche il y a là, comme une préparation d\'une soirée "folle dance" à la Ole marina alors déserte depuis notre arrivée. Fragan est à quai juste au pied du dancing.
Sono "milliers de watt" ,au bar "des centaines de red stripe" la bière jamaicaine attendent les consommateurs, il pleut dru, tropical mais rien n\'arrête l\'organisation, une tente extérieur est meme installée pour les petites faims ....il ne manque que les participants à 21:15
Nous, nous sommes au première loge des tampons dans les oreilles et pourtant la "dance" nous tient, la nuit risque d\'être rythmique car l\'eau du bassin de la olé marina vibre sur les basses et notre bateau dance une sorte de soul music avatar moderne du reggae qui ici est la musique des vieux... Où va t\'on.
Cécile a envisagé de nous emmener dormir dans un bed and breakfast celui que l\' on a fréquenté l\\\'an passé mais là bas on sait que le concert des chiens hurlants suivi de celui des coqs prétentieux nous empêchera à coup sûr de dormir ...
Alors par solidarité avec le peuple jamaïcain dans sa lutte pour la libération des décibels avec Marianne on résiste et on va suivre l\'événement.
nous avons bien pensé un moment nous réfugier sur Meijoceane qui est presque prête à nous accueillir dans le boatyard mais le déménagement des matelas nous semble un peu compliqué en pleine nuit donc ......nous vibrerons dans le déferlement de basses des sound systèmes gigantesques qui nous entourent.
Aucune chance de débats philosophiques entre nous ce soir: nous avons tous trois les tampons enfoncés au maximum dans les oreilles. Et nous communiquons par geste!

Vincent semble absolument amusé de cette soirée et jouit de l\'ambiance jamaïquaine de la soirée quant à moi la dormeuse je suis inquiète!!!!

22:30 les choses se compliquent : imaginez que vous ayez choisi de dormir entre l\'orchestre et le bar dans une discothèque et bien voilà notre dernière position à l\'arrière du bateau soit à 7 ou 8 mètres nous avons l\'atelier du poulet de jerk avec toute son installation, c\'est à dire un bidon de 200l coupé en deux, rempli de braises, la fumée qui va avec, et l\'odeur épicée du jerk chicken brûlé , à l\'avant à une dizaine de mètre un mur de haut parleur ...tout vibre, mais tout n\'est pas sujet à inquiétude : on vient de se rendre compte que les rythmes à deux temps incommodaient les moustiques....cette découverte mérite attention...
Le spectacle est devant nous mais nous faisons aussi parti du spectacle , certains nous adresse des saluts caribeens , nous leur rendons comme si on se connaissait d\'avant la naissance d\'Adam .

Vincent a oublié d\'ajouter dans sa description de cette soirée d\'enfer, entre les décibels et la fumée du poulet jerk, que les néons des toilettes et de l\'entrée du dancing nous éclairent pas de problème puisque nous faisions partis du décor. Les phares des voitures ne nous épargnent pas plus, ils nous arrivent en pleine face, le parking lui aussi est à quelques mètres de l\'arrière du bateau. ....Comme la brise est douce et que nous sommes solidaires avec le peuple jamaïcain pour sa lutte de libération des décibels, nous restons assis dans le carré, stoïques mais pour combien de temps? Il paraîtrait qu\'une soirée folle dance peut durer jusqu\'aux petites heures du matin!!!
Mais que pouvons nous dire ou faire, rejoindre nos couchettes nos boules Quiès bien au creux de nos oreilles et laisser le prince reggae roi ce soir entrainant les danseurs dans le rêve d\\\'une Jamaïque libérée!

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