Un moteur doit pour donner le meilleur de lui même refroidir. Notre yanmar préfèré n'échappe pas à la regle. Cette introduction vous vous en doutez c'est pour vous dire que tout n'a pas été comme on l'aurait voulu.
Nous avons fait un premier départ après, avoir attendu trop trop longtemps de la marina di guerra notre "despacho" le jeudi 14 fevrier . une heure et demi de route : mer belle, peu vagueuse, petit vent de face, on double la pointe de la baie de Saint,Andres et on voit dans le lointain les immeubles de la Romana. On fait route voiles et moteur. Puis .....alarme moteur. Le Yannmar chauffe. Descente dans les entrailles du bateau, le diagnostic est vite fait : une durite du système de refroidissement est percée. Premier bandage avec un kit de réparation d'urgence. Le bateau redémarre et quelques minutes plus tard : nouvelle alarme et de nouveau la même durite qui fait des siennes...... Apres plusieurs tentatives et de multiples cautères, on se rend à l'évidence il faut retrouner à Boca Chica pour remplacer ce tuyau qui après une inspection plus sérieuse presente des craquelures un peu partout. Retour à la voile sous un faible vent arrière.... Pour les derniers cent mètres on se fait remorquer par un bateau moteur de la marina ZarPar.
Apres midi : changement de la durite et promenade par la plage à Boucan Chica( la musique est trop forte). Coucher du soleil à la terrasse bien agreable d'un bar
Vendredi 15 fevrier on attend la marina di guerra pour notre nouveau despacho qui arrive vers 8 heure. Depart en confiance, bon vent, houle raisonnable on s'abrite quelques minutes derrière la jetée du port commercial pour hisser la grand voile et on se lance voile et moteur car le vent est en face de nous. Moteur 2000 tours et .....l'alarme de chauffe du moteur de nouveau se met à buzzer... On stoppe le moteur et on empanne pour un retour vent arrière. Cecile avec brio à la barre, nous ramène au port.
À quai on commence avec l'aide precieuse d'Eric un français de Colombie de passage en Rep Dom à tout nettoyer, controler, à supputer....à changer l'impeller... Et essai du moteur en fin d'apres midi : à 1500 tours le moteur tourne comme une horloge mais quand on le monte en marche avant, le bateau solidement amarré, et que le regime atteint 2000 rpm de nouveau l'alarme se met à buzzer.
Samedi matin un mecanico de la marina vient deposer l'échangeur à eau qui joue un rôle semblable à celui du radiateur sur les voitures. La pièce n'a pas été démonté depuis 10 15 ou 20 ans, les boulons sont un peu grippés.....
C'est seulement Lundi prochain que nous saurons si le coupable se cachait là.
Le moral de l'équipage n'est pas au mieux.
Mais je me console en me disant que c'est un avatar dont les causes appartiennent sans doute au passé inondé de Meijoceane
Il ne faudrait pas que ça inaugure de nouvelles histoires mecaniques.
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