dimanche 17 février 2013

Un dimanche à Boca Chica et chacun à sa place!

La marina Zar Par se trouve entre la ville de Boca Chica et St. Andres, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, Santo Domingo.
Pour rejoindre le centre de Boca Chica nous avons le choix entre la route ou bien emprunter un chemin qui longe la plage et fait environ 2 kms. Nous avons choisi le chemin. La première partie c'est la plage des habitants, des jeunes et des moins jeunes qui habitent le quartier, c'est la plage populaire. Des rabatteurs interpellent les passants les invitant à venir s'asseoir sous les paillottes, dans leurs troquets aux chaises et tables de bois de couleurs indéfinissables un peu bancales mais assez sympathiques. Des petites familles noires viennent passer la journée à la plage, mangent, dansent au son du meringué et de la salsa hurlant dans de gros speakers. Les enfants s'en donnent à coeur joie dans l'eau peu profonde. Tout se passe dans une ambiance caribeenne.
Dépassé cette série de troquets populaires, on entre dans la zone plus amenagée on sent la classe moyenne de Santo Domingo, chaises longues et parasols, les bikinis sont plus provocants et les séances de bronzage de rigueur. Des masseuses noires offrent leur services aux dominicains plus pâles et plus indifférents, des serveurs parcourent des kilomètres de plages plateau à la main pour apporter le cocktail ou le plat de poissons aux clients indolents. Plus nous nous approchons de la ville plus nous retrouvons des touristes Nord américains ou européens mais surtout des hommes d'un certain age, parfois bedonnants en quête d'aventures ou déjà accompagnés d'une jeunette. Il ne nous faudra pas un long moment d'observation pour se rendre compte que nous sommes en plein coeur de l'inacceptable et de l'abject: ce que l'on nomme le tourisme sexuel. Il se fait à ciel ouvert avec de jeunes et jolies filles noires. Nous délaissons cette zone qui nous déplaît au plus haut point et nous repartons pour la plage populaire.
Une terrasse, des tables bancales, des cocotiers, une eau émeraude, nous passerons un long moment les pieds dans l'eau, en sirotant un pina colada tout en regardant ces familles joyeuses et sympathiques.
Et puis il y a les nantis, les propriétaires de gros bateaux à moteur stationnés toute la semaine dans la marina et qu' un employé noir, la veille du WE, avant l'arrivée du patron frotte, astique,et bichonne. Ces gros boats ne sortent pas de la baie, ils s'ancrent dans une eau peu profonde ou se mettent aux abords d'une petite ile et passent la journée les fesses dans l'eau, le drink à la main.


Marianne
Meijoceane.blogspot.ca

1 commentaire:

  1. Enfin vous êtes la, j'ai toujours hâte de vous savoir à quai,ce bateau vous en fais voir de toutes les couleurs, Vincent et toute l'équipe encore capable d'en prendre!!!!!
    J'aurais choisi la plage populaire.
    J'ai déjà massé de gros porcs qui entretenais des petites de 10 ans le temps qu'ils étaient là en vacances.
    Ils étaient convaincus qu'ils aidaient ces jeune filles et leurs familles,elles étaient bien payées selon eux.


    Bonne mer.
    Cat

    RépondreSupprimer